Le Fonds des subventions de contrepartie pour le cajou – le premier et seul fonds du cajou à l’échelle mondial
Dans le cadre d’une seconde phase, l’Initiative africaine pour le cajou (ACi) a créé un Fonds de contrepartie pour le cajou qui est unique et qui vise à accélérer le développement de l’industrie du cajou, en permettant à la productivité agricole et aux revenus des producteurs de tirer parti des investissements publics et privés. L’Alliance africaine pour le cajou (ACA), la Fondation Bill et Melinda Gates (FBMG), la Coopération international allemande (GIZ) et l’Institut danois de commerce durable (IDH) constituent le Conseil du Fonds de contrepartie.
Le premier appel à candidature a été lancé en septembre 2012 et au début du mois de février 2013, 16 projets d’un investissement total de 6 millions d’euros ont commencé à être mis en œuvre. La composante de la subvention tirée du Fonds des subventions de contrepartie pour le cajou est de 2,2 millions d’euros. Les partenaires publics sont les instituts de recherche tels que AICAJU, INCAJU et IIAM au Mozambique, CNSF, INERA et URPA au Burkina Faso, le ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture et CRIG au Ghana, ainsi que INRAB au Benin, avec un accent mis sur la conception et la distribution de matériel végétal amélioré pour une production et une productivité accrues du cajou. Au nombre des partenaires privés figurent des transformateurs de cajou – Benin Gold et Tolaro Global au Bénin, Gebana au Burkina Faso, OLAM au Ghana et Intersnack au Mozambique, au Burkina Faso et au Bénin – qui mettent en œuvre des projets sur les liaisons efficaces entre les chaînes d’approvisionnement.
Actuellement, des formations organisées par la Cellule du Fonds de contrepartie de l’ACi sont assurées sur les Systèmes de suivi et évaluation, ainsi que l’administration financière, lesquelles sont hautement appréciées par tous les partenaires. Lors des formations, les experts de l’ACi discutent des caractéristiques techniques du déploiement du projet et de l’identification des Indicateurs de performance clés (IPC). Les IPC sont des variables définies afin de mesurer l’efficacité d’un projet à assurer le suivi des progrès durant toute la phase de mise en œuvre.
Certes, les premiers projets sont mis en œuvre, mais l’ACi est déjà en train de se préparer pour un deuxième appel à candidature qui devra être annoncé après le 1er juillet, avec un financement qui devrait être fourni par l’IDH. Encore une fois, sont éligibles à soumettre des demandes de subventions les transformateurs de cajou, les organisations à base de producteurs, les acheteurs/négociants qui achètent des amandes en provenance de l’Afrique, les détaillants d’amandes internationaux, les fondations du secteur privé et les institutions publiques/instituts de recherche.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter :
Ernest Mintah (Gestionnaire du Fonds de contrepartie)
p +233 302 771807 / 774162
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire