Le Coordonateur du SIM et du suivi vise l’amélioration de la chaîne d’approvisionnement

M. Olivier Kabré a rejoint l’équipe de l’ACA le 3 avril 2012 en qualité de Coordonateur du Système d’information sur les marchés (SIM) et du suivi. Avant sa nomination à ce poste, il travaillait au Centre de Promotion de l’agro-industrie et du commerce, qui est un programme de l’USAID en Afrique de l’Ouest, en qualité de consultant en SIM. Olivier est titulaire d’une licence en physique et en chimie et d’une maîtrise en ingénierie informatique appliquée obtenue à l’Université d’Ibn Zorh, à Agadir, au Maroc. Olivier s’exprime couramment le français, parle l’anglais et quelques langues d’Afrique de l’Ouest telles que le Mooré et le Bambara.

ACA : Parlez-nous de votre expérience du SIM et de votre intérêt pour ce domaine

OK : Le Système d’information sur les marchés est un domaine dans lequel je travaille depuis plus de sept ans maintenant. Mon intérêt pour le SIM est d’apporter une contribution au développement du marché du cajou en Afrique. De même, il s’agit d’aider les producteurs à accéder aux marchés et à réaliser des profits plus accrus dans le cadre de leurs activités. J’ai été plus précisément intéressé par ce poste parce que je travaillais sur différents types de chaînes de valeur en Afrique, en aidant à faciliter les transactions. J’ai été intéressé par le Système d’information sur les marchés de l’ACA en raison du fait que le cajou est une culture de rente et constitue, par conséquent, une chaîne de valeur plus structurée que d’autres cultures africaines. La façon dont l’information sur les marchés devrait intervenir dans l’activité commerciale est plus aisée dans une chaîne de valeur orientée vers la commercialisation – c’est ce qui a attiré mon attention.

ACA : Qu’avez-vous appris sur la filière du cajou jusque-là ?

OK : Je remarque que l’Afrique dispose d’un grand potentiel et que l’ACA œuvre véritablement à s’attaquer à la question qui est liée au fait d’être la première organisation du monde à promouvoir une culture comme le cajou. Je me suis rendu compte qu’en 10 ans, l’Afrique a été en mesure de doubler sa production de NCB, dépassant d’autres pays en dehors de l’Afrique qui produisaient plus. L’Afrique dispose clairement d’un grand potentiel de production de cajou.

ACA : Comment pensez-vous que le marché africain du cajou puisse continuer de s’améliorer ?

OK : Je pense que nous devons faire plus, de notre côté, sur les autres chaînons le long de la chaîne de valeur. Étant donné que la production s’accroît rapidement, nous devons également nous attaquer à l’autre question sur la chaîne, qui tient à l’amélioration de la qualité et de la transformation, de sorte que nous soyons en mesure de faire face au marché mondial.

ACA : Qu’entendez-vous réaliser et comment percevez-vous le développement du système SIM ?

OK : Je pense que le Système d’information sur les marchés dans la filière du cajou peut aider à améliorer la chaîne d’approvisionnement en cajou en ce qui concerne la noix brute et l’amande. Par conséquent, le SIM peut particulièrement aider les producteurs à prendre de meilleures décisions quant à la fixation des prix de leurs produits et également être en mesure d’accroître leur production. Il devrait les aider à avoir un meilleur accès aux transformateurs et aux négociants qui veulent acheter leurs produits. L’objectif du SIM est de permettre une gestion de la chaîne d’approvisionnement qui est aisée et meilleure.

 

Commentaires

Bonjour et bienvenue daçs notre autre univers le cajou ,nous avons realise des activites avev ICA a korhogo et comptons aller plus loin avec nos objectifs croissance production et qualite