L’Expert en assurance-qualité a rejoint l’équipe du Label de l’ACA
Peter Kojo Nyarko est devenu membre de l’équipe de l’ACA le 2 avril 2013 en qualité de Coordinateur du Label. Il a étudié la biochimie à l’Université Kwame Nkrumah de sciences et technologies de Kumasi, au Ghana. Avant sa nomination à ce poste, il travaillait à Nestlé au Ghana, au Nigeria, au Sénégal et au Cameroun, au département assurance-qualité. Peter s’exprime couramment l’anglais et le français.
ACA : Qu’est-ce qui vous a motivé à vous porter candidat au poste de l’ACA relatif au Label ?
Peter Nyarko : Le concept de l’ACA qui consiste à aider les Africains, surtout ceux vivant dans les zones rurales, où la pauvreté est un problème, était très fascinant. Le travail de l’ACA aide les Africains à disposer de certains emplois, en renforçant la production de l’industrie du cajou comme moyen de réduire la pauvreté en Afrique. Cette motivation a attiré mon attention. La salubrité et la qualité des aliments ont exclusivement été un travail que j’ai aimé faire ces sept dernières années ; par conséquent, la réalisation d’un travail que j’aime, pour une cause telle que celle de l’ACA, ressemblait à une entreprise dont la réalisation valait la peine.
ACA : Comment avez-vous été amené à vous intéresser à la salubrité des aliments ?
PN : J’ai travaillé à Nestlé pendant 7 ans et mon premier poste dans cette entreprise était au département qualité. J’ai réalisé ce travail dans bien de différents pays, mais toujours dans le même domaine, l’examen de la qualité des produits et de la salubrité des aliments. C’est ce que j’ai fait durant toute ma vie professionnelle, donc j’ai développé une passion pour ce domaine – c’est quelque chose que j’ai développé sur le terrain et dans les usines. L’examen de la mission de l’ACA avec cette passion à l’esprit a fait de la présente opportunité une histoire intéressante.
À quels aspects de votre poste vous attendez-vous le plus ?
À cause de ma formation, qui a consisté à travailler pour l’essentiel sur le terrain, j’attends impatiemment de visiter des usines, afin de voir ce qui s’y passe. Ma tâche principale consiste à aider à coordonner les activités ayant trait au Label ; par conséquent, je voudrais sortir et aller dans les entreprises et mettre en œuvre le programme.
Quels sont vos objectifs majeurs pour le programme du label pour cette année?
Je voudrais voir le Label continuer de s’imposer sur le terrain. Un certain niveau a été réalisé en ce qui concerne les normes et la documentation ; à présent, de mon point de vue la prochaine étape constitue le second point consistant à diffuser l’information et les normes que nous avons élaborées. Je pense que je consacrerai principalement mon énergie et mon attention à l’application de ces normes dans les usines.
Comment envisagez-vous le développement du programme du Label ?
Nous examinons trois phases différentes ou domaines d’action du Label. Le premier concerne les entreprises qui ont déjà reçu l’approbation du Label. Le deuxième a trait à celles qui sont en train de le mettre en œuvre. Le troisième fait référence aux transformateurs qui n’ont pas encore rejoint le programme. En ce qui concerne les entreprises labellisée, j’entends travailler sur un système de suivi des normes. S’agissant de celles qui sont en train de le mettre en œuvre, il importe d’être à leurs côtés pendant le voyage que représente la mise en œuvre
Je suis fort convaincu que la transformation du cajou est bénéfique pour communautés locales travaillant autour des usines. Grâce à une nouvelle approche de commercialisation, nous entendons rallier tout le monde, de sorte que d’ici la fin de l’année prochaine, nous l’espérons, nous puissions disposer d’une base plus large pour le programme du Label.
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